Le debrief du 19 Décembre

Publié le 19/12/2017 à 21:14

Auteur : Mohamed-Amine Laaraiedh

Creds : Europe 1
Creds : Europe 1
  • Réforme de l’université. Les députés ont voté en première lecture, par 361 voix contre 129, le projet de loi réformant l’accès à l’université. Celui-ci doit mettre fin au tirage au sort dans les filières où les candidatures excèdent les places disponibles et vise à augmenter le taux de réussite en licence.

 

  • Opérateurs insatisfaisants. L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, a reçu 12 600 plaintes en deux mois depuis le lancement d’une plateforme permettant aux particuliers de signaler leurs problèmes liés à Internet et à la téléphonie, selon des chiffres révélés par Le Parisien. 64 % des plaintes concernent la qualité du service, 11 % les contrats ou la facturation.

 

  • Démissions au Conseil du numérique. Marie Ekeland, la présidente du Conseil national du numérique, a annoncé sa démission, suivie par la plupart des membres de cet organisme consultatif sur les questions posées par le développement du numérique. Elle a justifié cette décision par la polémique concernant la nomination des membres de l’instance annoncée la semaine dernière. Le gouvernement lui avait demandé d’écarter la militante féministe et antiraciste Rokhaya Diallo.

 

  • Nouveau président pour l’ANC. Le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été élu hier soir à la tête du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994. Cet ancien syndicaliste et proche de Nelson Mandela reconverti dans les affaires devient ainsi le candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle, prévue pour 2019.

 

  • Les États-Unis isolés à l’ONU. 14 des 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont voté hier soir en faveur d’une résolution condamnant la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël, obligeant l’ambassadrice américaine Nikki Haley à mettre un veto pour en empêcher l’adoption. Elle a déclaré que le vote des autres États membres était une « insulte et un camouflet que nous n’oublierons pas ».