Marche blanche. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat, a déclaré hier soir que « ni Jean-Luc Mélenchon et
les Insoumis, ni Marine Le Pen et le FN » n’étaient les bienvenus à la marche blanche à laquelle son organisation a appelé aujourd’hui à 18h30 à Paris en mémoire de
Mireille Knoll, rescapée de la Shoah assassinée vendredi. Les deux dirigeants politiques ont déclaré qu’ils s’y rendraient tout de même.
Démission du maire de Sevran. Stéphane Gatignon, membre du Parti écologiste de François de Rugy, a annoncé hier soir qu’il démissionnait du poste de maire de Sevran, en
Seine-Saint-Denis, dont il était titulaire depuis 17 ans. Il a dénoncé un « mépris de l’État pour les banlieues ». Une dizaine d’élus du département, dont le président
socialiste du conseil départemental, Stéphane Troussel, et le maire LR d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, ont publié aujourd’hui une lettre ouverte à Emmanuel Macron dans laquelle ils
écrivent que « la Seine-Saint-Denis a besoin d’un soutien financier hors normes ».
Violences dans une fac de Montpellier. L’ancien doyen de la faculté de droit de Montpellier, Philippe Pétel, qui a démissionné vendredi, et un professeur ont
été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour l’expulsion violente, dans la nuit de jeudi à vendredi, d’étudiants grévistes qui occupaient un amphithéâtre.
Plusieurs élèves ont accusé le doyen d’avoir laissé entrer des individus cagoulés et armés de bâtons, ce qu’il a nié tout en déclarant approuver « totalement » les étudiants qui
selon lui ont voulu mettre fin à l’occupation de l’amphithéâtre.
Un nouveau préfet à Mayotte. Le gouvernement a nommé un nouveau préfet à Mayotte, Dominique Sorain, jusqu’alors directeur de cabinet de la ministre des Outre-Mer,
Annick Girardin. Alors que le mouvement de contestation dans l’île est entré dans sa sixième semaine, la ministre a précisé qu’il serait accompagné d’une équipe afin de « renforcer les
services de l’État » et a dénoncé « les entraves à la circulation, la mise en danger d’autrui, les opérations de justice communautaire et le racket organisé sur certains
barrages ».
Indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé cette nuit que les élus calédoniens réunis à Paris avaient trouvé, après une
quinzaine d’heures de négociations, un « compromis » sur la formulation de la question qui sera posée aux électeurs lors du référendum d’indépendance de la
Nouvelle-Calédonie le 4 novembre. Sous réserve de validation par le Conseil d’État, ces derniers se verront donc demander s’ils souhaitent « que la Nouvelle-Calédonie accède à la
pleine souveraineté et devienne indépendante ».